A partir du 7 octobre, et jusqu’au 2 novembre, la galerie AVM présente une exposition « La parure et l’empreinte » qui met en regard des oeuvres de Nadine Kohn-Fiszel et d’Alain Delpech. « La parure et l’empreinte », parce que l’exposition vise à éclairer le point de rencontre entre ce que l’un et l’autre ont été amenés à développer, chacun dans sa quête. Une stratégie essentielle que permet le geste symbolique de l’artiste : constater, affronter, transcender la disparition charnelle. Des dépouilles de tortues échouées sur une plage de Gambie, que Delpech pare, en les gravant, de toute la puissance de son imaginaire, aux « corps perdus » dont Nadine Kohn-Fiszel recrée l’empreinte, tout reprend place en notre monde, pour nous interpeller, tout dans cette intimité retrouvée est voué à la renaissance.
Graveur, peintre et sculpteur, Alain Delpech est depuis de nombreuses années représenté par la galerie, qui lui a consacré plusieurs expositions personnelles.
Pour Nadine Kohn-Fiszel, peintre et sculpteur, qui vit et travaille à Paris, et dont les oeuvres ont déjà fait l’objet de nombreuses expositions, tant en France qu’à l’étranger, il s’agit d’une première présentation à la galerie.
Alain Delpech
C’est au coeur de la matière qu’Alain Delpech puise le vocabulaire de son univers original, dynamique et cloisonné. Pour cet artiste, dont l’écriture intemporelle instaure un dialogue intime entre la lumière et la construction, l’image est un lieu de silence et de méditation. Cheminement, mandala, elle échappe à l’actualité du monde, préférant s’immerger parmi les mécanismes fondamentaux de l’évolution.
Sobres, subtiles, les compositions qui naissent sous son pinceau ou son burin en appellent aux notions de présence, de distance, de réseaux et de réserve.
Monumentale, intemporelle, chacune des figures incarnées possède une dimension ethnologique, universelle. L’oeuvre de Delpech n’est pas d’ici, ni de maintenant. Elle incarne l’espace du temps.
Françoise Monnin
Nadine KOHN-FISZEL
Suspendus, lourds, parfois animés d’ondes très lentes qui multiplient le mouvement des barres d’accroche, ces draps reflètent la gravité des corps qu’ils évoquent.
Empreintes, négatifs de corps, de troncs sans jambes, sans bras, sans tête, sans sexe ou presque.
Corps tout de même, on reconnaît le torse, l’attache d’une épaule, l’arrondi d’une hanche.
Evoquant des embaumements antiques, des mises en terre étrangères, des inhumations sans tombeau, des corps sans sépulture, des carcasses noircies, brûlées, les formes se répondent d’oeuvre en oeuvre, sortant des draps, à force de superpositions, ou pénétrant, tournant le dos au spectateur, dans un monde plat et souple, sombre et blafard, rugueux et mou.
Catherine Ifergan
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